Édition du mardi 23 décembre 2014
Fleur Pellerin met en cause les collectivités qui se désengagent de la culture
La ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin, a mis en cause les « collectivités qui se désengagent » de leurs politiques culturelles, vendredi 19 décembre, devant le Conseil national des professions du spectacle (CNPS).
« Alors que l’État a fait le choix de la culture, certaines collectivités territoriales se désengagent », a-t-elle déclaré. Un « langage inadmissible » pour Philippe Laurent, vice-président de la Fédération Nationale des Collectivités Territoriales pour la Culture (FNCC) et secrétaire général de l'AMF. « La ministre n’a pas à apprécier les choses : il faut une politique culturelle, mais après , chacun a sa propre vision des choses et est libre de l’appliquer », explique-t-il ce matin à Maire info.
Fleur Pellerin a toutefois fait quelques annonces, notamment sur de possibles conventions « sur trois ans » entre État et collectivités. « J’ai demandé aux DRAC d’identifier avant la fin de l’année les villes ou les agglomérations pour lesquelles un conventionnement serait pertinent, c’est-à-dire où l’accompagnement stabilisé de l’Etat dans la durée, sur trois ans, entre 2015 et 2017, est susceptible de faire effet de levier pour éviter le retrait des financements locaux », a-t-elle déclaré. Un inspecteur général des affaires culturelles, Jérôme Bouët, a été missionné « pour coordonner ces travaux », et la ministre a affirmé qu’elle s’impliquera « personnellement en (se) rendant sur les territoires concernés ».
Evoquant la réforme territoriale, la ministre a indiqué que l’article 28 du projet de loi NOTRe « reconnaît la culture comme compétence partagée et par conséquent la responsabilité commune de l’État et des collectivités », le Conseil des collectivités territoriales pour le développement culturel (CCTDC) s’étant prononcé « en faveur d’un socle commun d’engagement ».
« L’État et les collectivités travaillent donc dans le cadre du CCTDC à la rédaction d’un engagement commun en faveur d’une ambition partagée et de grands principes pour guider nos politiques culturelles, comme la reconnaissance de la liberté de programmation », a-t-elle conclu.
Des politiques qui risquent d'être difficiles à mettre en oeuvre par les collectivités dans un contexte de baisse drastique de leurs ressources provenant de l'État (- 28 milliards d'euros de dotations cumulés entre 2013 et 2017), et du désengagement progressif de ce dernier au niveau local.
« Alors que l’État a fait le choix de la culture, certaines collectivités territoriales se désengagent », a-t-elle déclaré. Un « langage inadmissible » pour Philippe Laurent, vice-président de la Fédération Nationale des Collectivités Territoriales pour la Culture (FNCC) et secrétaire général de l'AMF. « La ministre n’a pas à apprécier les choses : il faut une politique culturelle, mais après , chacun a sa propre vision des choses et est libre de l’appliquer », explique-t-il ce matin à Maire info.
Fleur Pellerin a toutefois fait quelques annonces, notamment sur de possibles conventions « sur trois ans » entre État et collectivités. « J’ai demandé aux DRAC d’identifier avant la fin de l’année les villes ou les agglomérations pour lesquelles un conventionnement serait pertinent, c’est-à-dire où l’accompagnement stabilisé de l’Etat dans la durée, sur trois ans, entre 2015 et 2017, est susceptible de faire effet de levier pour éviter le retrait des financements locaux », a-t-elle déclaré. Un inspecteur général des affaires culturelles, Jérôme Bouët, a été missionné « pour coordonner ces travaux », et la ministre a affirmé qu’elle s’impliquera « personnellement en (se) rendant sur les territoires concernés ».
Evoquant la réforme territoriale, la ministre a indiqué que l’article 28 du projet de loi NOTRe « reconnaît la culture comme compétence partagée et par conséquent la responsabilité commune de l’État et des collectivités », le Conseil des collectivités territoriales pour le développement culturel (CCTDC) s’étant prononcé « en faveur d’un socle commun d’engagement ».
« L’État et les collectivités travaillent donc dans le cadre du CCTDC à la rédaction d’un engagement commun en faveur d’une ambition partagée et de grands principes pour guider nos politiques culturelles, comme la reconnaissance de la liberté de programmation », a-t-elle conclu.
Des politiques qui risquent d'être difficiles à mettre en oeuvre par les collectivités dans un contexte de baisse drastique de leurs ressources provenant de l'État (- 28 milliards d'euros de dotations cumulés entre 2013 et 2017), et du désengagement progressif de ce dernier au niveau local.
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